•  La guitare Michel Del Castillo (espagne)
    éd. point, 150 pages

    4.5/5

    Ce livre a été écrit en 1957. Il raconte l'histoire d'un enfant né monstrueux. Un nain bossu au nez écrasé. Rejeté de tous sauf de Gaixa, sa nourrice et servante, il deviendra, à force de mépris et d'incompréhension, l'être méchant dont tous s'attendaient qu'il soit. Il s'isole et développe un lien quasi amoureux avec sa guitare allant même jusqu'à lui donner le prénom d'une femme. Il fondera l'espoir d'être enfin compris par la voix de la musique. Ce court roman dont le style rappelle à la fois le récit et l'allégorie raconte le rejet, le mépris et la fatalité. Le style est particulier. L'auteur prend la voix du nain hideux et s'adresse directement au lecteur allant jusqu'à le questionner ou lui rappeller qu'il ne comprendra pas... Un petit bijou pour ceux qui ont envie de tenter un roman court dans un style différent.


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  • American Princess (all american Dreams dolls)
    Éd. JC Lattès
    traduction: 2002
    318 pages
    4.5/5
     

    Quel merveilleux diverstissement que cet ouvrage! Ce livre a été écrit par David Haynes, Afro-américain né en 1955.

    L'histoire: Deveen, 37 ans, noire, rondelette, belle carrière se fait larguer par son petit ami en route pour une semaine de vacances qui devaient être d'un romantisme fou... C'est là la goutte qui fait déborder le vase et Deveen sombre dans une pseudo-dépression. Elle prend l'avion, met en plan tout ce qui constitu sa vie et se rend subito presto chez sa mère à qui elle n'a pas rendu visite depuis les 12 dernières annéees. Deveen fait une orgie de malbouffe et de soaps américains. Elle fait aussi la connaissance de sa jeune soeur de 12 ans, pure beauté afro-américaine et championne de concours de beauté. Les deux soeurs sont loin de s'entendre et leur relation est d'un cynisme fort comique.

    Vraiment je me suis vraiment amusée avec ce livre. C'est d'une certaine façon du chick-lit niveau + avec un fond de critique sociale qui fait à la fois sourire et réfléchir. On y aborde différents thèmes tels le contenu télévisuel USA, la publcité, barbie, les concours de beauté, le rôle de la mère, de masturbation... Certains passages sont à cet effet assez crus, mais ça ne m'a pas dérangé. L'écriture est très évocatrice et fait habilement sourire tout au long des chapitres. Je vous le conseille, une belle lecture d'été!    C'est un livre qui trainait depuis longtemps dans ma PAL, malheureusement, je crois qu'il n'est plus édité, mais peut-être aurez-vous la chance de mettre la main dessus lors d'une chasse aux livres? Notez-le dans votre petit carnet de recherche celui-là!




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  •  Samantha, bonne à rien faire

    4.25/5

    Sophie Kinsella

      

      

    Coll. piment - 425 pages


    Samantha est une Londonienne de 29 ans, célibataire, avocate ambitieuse et totalement débordée!
    Son existence entière tourne autour de son travail, chaque minute est précieuse et facturée. Au moment où Samantha devait accéder à un poste important au cabinet Carter end Spink, elle réalise qu'elle a fait une erreur monumentale. N'ayant jamais fait la moindre erreur auparavant, Samantha est prise de panique et par le hasard des choses se retrouve à la campagne avec un tout nouveau titre... Bonne à tout faire chez une riche famille. Je dois vous mentionner que Samantha ne sais même pas faire cuire un oeuf ni coudre un bouton!

    Samantha bonne à rien faire est un bon roman de Sophie Kinsella qui correspond à ce qu'elle nous offre habituellement. (Lexi Smart a la mémoire qui flanche, les petits secrets d'Ema...) Je le dis, je le répète, ce n'est pas de la grande littérature, mais point de vue divertissement, ça fait le travail! Arès tout, le Chick-Lit n'a pas d'autres prétentions. Ce roman, je l'ai dévoré mëme si je savais à l'avance comment ça se terminerait. Et alors? Quand on écoute une petite comédie romantique en DVD, on ne se cachera pas qu'on sait toutes comment elle terminera, non? Je vous le conseille pour les vacances ou pour rêver d'un beau jardinier!


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  • -L'invité de la dernière heure de Charlotte Link

    L'invité de la dernière heure

    4.5/5

    Dans la catégorie thriller psychologique, ce roman de l'Allemande Charlotte Link, est tout à fait réussi. Il raconte parrallèlement des histoires indépendantes qui ne semblent pas avoir de point commun mais qui au bout du compte contiennent toutes une part du puzzle. L'histoire principale est celle de Rebecca qui vit des heures sombres dans sa belle maison d'été au bord de la mer suite au décès de son mari et qui recueille, bien malgré elle, un jeune couple qui voyage avec des sacs à dos. Il y a aussi des femmes qui recoivent des lettres de menace et un couple d'aînés sauvagement torturés. Voilà les trois éléments de base pour un excellent roman qui saura vous tenir en haleine! Je n'en dévoile pas davantage pour ne pas vous gâcher le plaisir.

    C'était la première fois que je lisais cette auteure et je suis vraiment sous le charme. Je relirai certainement un autre livre de cette auteure. J'ai trouvé son écriture fort agréable; pas trop lourde malgré la violence du sujet. Les différentes histoires s'entre-coupent sans difficulté et on ne s'y perd jamais. Dès la première phrase d'un chapître alle arrive à nous dévoiler un élément qui nous permet de savoir quelle histoire parrallèle il est question.


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  • La trilogie du Grand Cahier D'Agota Kristof

    Le grand cahier , Agota Kristof
    190 pages, éd, point


    5/5

    Le grand cahier d'Agota Kristof vient de me happer, me foudroyer en plein coeur. Je vous le dit d'emblée, c'est une histoire fort troublante qui ne peut laisser le lecteur indifférent. L'histoire est celle de deux jeunes jumeaux d'environ 10 ans qui sont envoyés chez leur grand-mère à la campagne en attendant la fin de la guerre. Les temps sont difficiles, la grand-mère est avaricieuse et méchante à l'égard des deux garçons. Les jumeaux sont très intelligents et s'inventent des exercices qu'ils pratiquent rigoureusement afin de s'entraîner à survivre aux atrocités de la guerre. Chaque soir, ils notent dans un grand cahier secret leurs observations. Une seule règle; n'écrire que des faits!


    "Notre grand-mère est la mère de notre mère. Avant de venir habiter chez elle, nous ne savions pas que notre mère avait encore une Mère. Nous l'appelons Grand-Mère. Les gens l'appellent la Sorcière. Elle nous appelle fils de chienne."



    Le grand cahier que nous lisons, c'est celui écrit par les deux enfants. Les phrases sont courtes, il n'y a aucun superflu, que des faits. C'est le livre le plus "direct" que j'ai lu de ma vie! Les chapîtres sont très courts 2 à 4 pages, mais peu importe, vous n'arriverez plus à déposer le livre!

    Le grand cahier est le premier livre d'une trilogie: Le grand cahier, la preuve et le troisième mensonge.


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  • L'insoumise
    Jennifer Donnelly
    éd. France Loisir
    2003
    749 pages
    4.25/5



    Ayant beaucoup aimé la lecture du roman L'ange de Whitechapel de Jennifer Donnelly, je m'étais rapidement mis en quête d'autres romans de cette auteure. Il m'aura fallu plusieurs mois pour finalement dénicher l'insoumise. Me voici donc lancé dans la lecture de ce volumineux roman lorsqu'au fil des pages, je réalise que l'insoumise est en fait le livre qui précède l'ange de whitechapel! Quel bonheur de retrouver l'ambiance des quartiers ouvriers de Londres des année 1880 et quelques personnages que j'avais tant aimés dans le précédent roman.

    L'histoire est celle de Fiona, fille d'ouvrier qui suite à de successifs et terribles événements familiaux se voit contrainte de fuir Londres et de se réfugier à New York où à force de travail acharné et de nombreux hasards Laughing deviendra une prospère femme d'affaire. Sa motivation; devenir assez puissante pour se venger de l'homme qui a tué son père.

    J'ai passé un agréable moment de lecture avec cette saga sentimentale. L'écriture est simple, mais jolie. Le roman se laisse lire sans se casser la tête. Les rebondissements sont nombreux même si l'histoire est parfois cousue avec du gros fil!Laughing Il faut dire qu'ayant lu les livres de la saga dans le désordre, certains éléments "secrets" de l'histoire ne l'était pas pour moi. Je ne me suis jamais ennuyée. Un bon roman que je prêterai avec plaisir à mes amies.


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  • Il était une fois
    Lisa Tucker
    éd. J'ai lu (format poche)
    2010 pour la version française
    2006 V.O.
    2011 format poche
    477 pages

     
    Jimmy et Dorothéa sont frère et soeur. Ils ont été élevés dans une totale réclusion dans une immense et luxueuse demeure peu accessible au Nouveau-Mexique. Leur père a veillé à leur éducation. C'est un père aimant mais totalement rétrograde qui les a isolé de tout sous prétexte de les protéger de la corruption de la société. Maintenant âgé dans le début de la vingtaine et motivé par son désir de découvir la vérité sur les cauchemars sanglants qu'il fait à répétition depuis sa jeune enfance, Jimmy quitte "le sanctuaire". Sans nouvelle de Jimmy, Dorothéa, jeune femme d'une grande candeur part à la recherche de son frère dans ce monde moderne dont elle ne connait pratiquement rien. Elle se lie d'amitié avec un bon samaritain qui l'aidera non seulement à retrouver son frère, mais à enfin découvrir la vérité sur sa propre vie et ce qui a amené son père à les isoler de la sorte.

    " Notre père devait nous protéger de tout, des morsures d'animaux domestiques aux chutes de bicyclette. Il ne supportait pas l'idée d'une piscine en plastique, aussi peu profonde fût-elle, car un enfant peu se noyer dans quelques centimètres d'eau."

    " Selon lui grimper aux arbres était le moyen idéal de se casser un bras. Notre propriété comptait des dizaines d'arbres, mais leurs branches les plus basses se trouvaient toutes à six mètres du sol (...) Depuis la fenêtre de ma chambre, les arbres ressemblaient à des tiges de céleri."

    Une excellente lecture habilement écrite avec deux tons très marqués. D'une part une écriture très "polie", voire année 50, en ce qui concerne les chapîtres qui mettent en scène Dorothéa et Stephen le bon Samaritain et une écriture plus contemporaine et Hollywoodienne pour les chapîtres qui nous dévoilent l'histoire des parents de Jimmy et Dorothéa. Ce qui est particulier c'est que l'auteur donne au lecteur toujours une longueur d'avance sur ce que Dorothéa découvrira ensuite. C'est particulier, mais j'ai bien aimé cette façon de faire.


    pour moi c'est 5/5

       Aminata
    Lawrence Hill (Canadien)

     éd. Pleine lune, 2011

     5/5

     
    Vous avez aimé Racines d'Alex Haley? Vous retrouverez le même thème avec Aminata. Le début est, à cet effet, plutôt similaire, mais au bout du compte, j'ai préféré Aminata.


    L'histoire débute en Guinée en Afrique au milieu des années 1700. Aminata, jeune fille de 10 ans, brillante et dévouée est enlevée par les marchands d'esclaves. Le livre nous raconte la vie d'esclave d'Aminata. Au départ, il y a l'horrible traversée vers les états-unis puis la découverte de sa vie et des circonstances qui ont faites en sorte qu'elle survive alors que d'autres sont morts. Aminata aura également vécu à New York puis en nouvelle-Écosse jusqu'à son retour en terre Africaine. Dès le départ, nous savons qu'Aminata travaillera auprès des abolitionistes Britaniques afin de faire connaître les atrocités vécue par les esclaves noirs. En fait le livre constitue ses mémoires déposées au Parlement pour appuyer la cause abolitionniste. C'est un excellent livre avec un fond historique pas trop lourd, mais suffisament recherché pour nous donner le sentiment d'apprendre quelque chose.


    Les saisons de la solitude  

    Joseph Boyden
    éd. livre de poche, 2009
    473 pages

     

    Je viens de terminer ce magnifique roman à 2 voix. l'une des voix est celle d'Annie, une amérindienne dans la vingtaine, qui est au chevet de son oncle qui est dans le coma. Elle lui raconte des épisodes de sa vie, sans aucune censure en espérant que ses récits sortiront son oncle de son triste état. La seconde voix est celle de l'oncle lui-même, comme si nous étions témoins de ses songes. Il nous raconte lui aussi des événements marquant de sa vie. Les 2 voix nous appportent chacune des éléments sur une histoire de disparition. L'histoire est très plaisante à lire, l'écriture est très belle et on ne s'y perd jamais. Le côté "nature" et traditions Amérindiennes apporte aux romans une certaine touche de sagesse. Certains personnages sont particulièrement attachants, certains passages du livres font sourire et d'autres sont plutôt violents. C'est un bon livre à lire l'hiver au coin du feu, car on sent le froid du nord! Je n'ai pas lu le chemin des âmes, mais on fait allusion à Xavier (le grand-père d'Annie et Suzanne) à plusieurs reprises. J'espère mettre la main dessus! Un auteur à découvrir!

    5/5

     

      

    L'ENQUÊTE
    Philippe Claudel

     éd. Stock, 2010
    277 pages

     

    5/5

    Tout d'abord, je commence par vous dire que ce livre est tout à fait exceptionnel, mais si vous voulez vous la couler douce sur la plage, ce n'est pas le bon livre. C'est un livre pour intellectuel!Laughing C'est un livre qui touche à la fois à la philosophie et à la science fiction avec une ambiance si sombre que le lecteur ne peut que ressentir une épuisante sensation d'opprression. Ce livre est une torture de l'âme, un calvaire, un labyrinthe du temps et de l'espace, un cauchemar... un chef d'oeuvre!

    L'histoire est somme toute assez simple, un homme tout a fait banal; l'Enquêteur, doit se rendre dans un Ville enquêter dans "l'Entreprise" suite à une série de suicides. Mais voilà, tous les éléments; la physique, la météo, le temps, l'espace, les circonstances, la Logique semblent se réunir pour l'empêcher de mener à terme sa Mission. Notre pauvre homme est malmené, secoué tel une bouchon à la dérive entraîné dans un dédal, un chaos ou toute la logique et les conventions sont éclatées. Vraiment, il fait pitié le pauvre. Chaque épreuve rencontrée par l'Enquêteur peut être lue au premier et au second degré. Il y a toujours une grande symbolique dans chaque chapître. Dans ce livre, TOUT peut être analysé; l'emplacement des choses, les couleurs, les réactions humaines, la perception du temps et de l'espace.

    À la lecture de ce livre, j'ai parfois trouvé des éléments qui me fesaient penser à "The Matrix" et aussi à "l'aveuglement" de José Saramago. Saramago aussi n'utilisait jamais de prénom. Les personnages étaient nommés par des caratéristiques ainsi, dans l'Enquête les personnages n'ont pas de nom. Ils n'ont que des fonctions: L'Enquêteur, Le Guide, Le Policier, Le Psychologue. Claudel a une très belle écriture. Les chapîtres sont courts mais le rythme est très étrange, comme l'ensemble du récit d'ailleurs, à la fois rapide et d'une grande lenteur. De là le coup de maître car tout dans ce livre est en opposition à un autre élément, comme un effet de réflexion. C'est difficile à expliquer, mais si vous en faites la lecture, vous allez comprendre cet effet de contraste. J'ai trouvé la lecture de "l'Enquête" accessible, même si elle demande un certain travail de lecteur pour apprécier le coup de maître de Claudel. Un livre que je relirais, plus lentement, pour le simple plaisir de l'analyser plus en profondeur. Le genre de livre qui aurait suscité des heures et des heures de discussions avec mes amis du département de littérature du temps de mes études universitaires.Laughing

    Extrait:
    Lorsque l’Enquêteur sortit de la gare, il fut accueilli par une pluie fine mêlée de neige fondue. C’était un homme de petite taille, un peu rond, aux cheveux rares. Tout chez lui était banal, du vêtement à l’expression, et si quelqu’un avait eu à le décrire, dans le cadre d’un roman par exemple, d’une procédure criminelle ou d’un témoignage judiciaire, il aurait eu sans doute beaucoup de peine à préciser son portrait. C’était en quelque sorte un être de l’évanouissement, sitôt vu, sitôt oublié. Sa personne était aussi inconsistante que le brouillard, les songes ou le souffle expiré par une bouche et, en cela, il était semblable à des milliards d’êtres humains.
    La place de la gare était à l’image d’innombrables places de gares, avec son lot d’immeubles impersonnels serrés les uns contre les autres. Sur toute la hauteur de l’un d’eux, un panneau publicitaire affichait la photographie démesurément agrandie d’un vieillard qui fixait celui qui le regardait d’un œil amusé et mélancolique.


    Dolce agonia
    Nancy Huston
    Leméac/Actes sud 2001
    497 pages


    5/5
    L'histoire se passe lors d'un repas de Thanksgiving à l'aube de l'an 2000. Sean Farrell, un romancier, reçoit dans sa grande maison de campagne des amis et conjoints ou conjointes de ceux-ci. Dieu nous invite à assister à toutes les étapes de ce repas, tel un repas 5 services. Entre chaque service, il intervient afin de nous expliquer dans quelle circonstance et à quel moment de leur vie il viendra chercher un à un les 12 convives qui sont ce soir réunis bien innocement autour de cette table. Pendant le repas la parole est aux invités qui discutent vins, cigares, littérature, musique, cuisine, vie de famille et de la pluie et du beau temps. Chaque sujet de discussion nous donne accès aux pensées et divagations sur le thème de chacun des invités; Comme si Dieu lui-même nous donnait accès à l'ensemble des non-dits et des jardins secrets de chacun des invités. Au bout du compte, Dieu nous offre sa clairvoyance. À la fin de ce repas, nous en savons beaucoup plus sur chacuns des invités qu'ils n'en savent eux-mêmes. Nous sommes, nous humbles lecteurs, l'invité de Dieu! Le temps de ce repas, il nous offre sa clairvoyance, mais pas sa puissance. Ainsi, nous demeurons témoins impuissants des drames, de la maladie, des pertes et des chagrins...de la vie qui passe. Ce roman m'aura d'ailleurs arraché quelques larmes à trois reprises.

    Un roman fabuleux qui malgré sa complexité liée en partie aux nombreux personnages et aux fréquents retours en arrière et bonds dans le futur, est construit de manière si habile qu'il demeure malgré tout assez simple à lire. On dirait que l'auteure a tissé une écharpe avec des dizaines de fils de toutes les couleurs. Je serais incapable de tisser de cette façon, mais je peux très bien voir que le résultat est absoluement magnifique. Ce livre est pour moi un franc coup de coeur et je lui réserve une place de choix parmi les rares livres que je me promets de relire un jour. C'est un livre qu j'ai lu en deux jours et même la nuit tant il me tardait d'en savoir davantage sur le destin des personnages.


    Dolce Agonia fait souvent référence à des titres de livres, des auteurs, des oeuvres musicales. Parfois mon bagage culturel ne me permettait pas de tout saisir de leurs discussions, mais on a tôt fait de comprendre que ce n'est pas nécessaire à la compréhension du livre. Malgré tout, j'ai à quelques reprises fouillé sur internet pour m'imprégner davantage de ces références. Je vous laisse donc un lien you tube de la chanson que Sean et Rachel offre à Maisie vers la fin du roman

     

    Les saisons de la nuit - Colum Mc Cann
    Éd. 10/18 320 pages

     
    5/5
     

    Cette belle incursion dans le monde des bâtisseurs de New-York, du fond des tunnels jusqu'au sommet des gratte-ciels aura été mon premier coup de coeur pour l'année 2011. Quelle magnifique histoire, sombre et triste, mais pourtant qui nous laisse dans un étrange état de paix. Les saisons de la nuit raconte en parrallèle l'histoire de treefrog, un itinérant qui a élu domicile dans les tunnels de New-York, de sa vie de déchéance et de ce qui l'y a conduit. L'autre pendant de l'histoire fait découvrir les difficultés d'une famille dont le père travaillait à la construction des tunnels. Un métier dur, des conditions de travail atroces. La découverte des différents événements vécus par les membres de cette famille nous font découvrir une partie de l'histoire de New-York.

    Vraiment une belle histoire habilement racontée. Je relirai sans hésitation cet auteur.
        
     Mille soleils splendides
     Khaled Hosseini

    10 18 (2009)
    411 pages

    5/5
    Mille soleils splendides, c'est l'histoire de deux femmes Afghannes; Mariam et Leila.
    Mariam est une harami, une enfant illégitime. Son père l'offre en mariage à Rachid, un Musulman Orthodoxe qui la violente parce qu'elle ne peut lui donner d'enfant.
    Leila est amoureuse depuis l'enfance de Tariq mais la guerre les sépare.
    Des événements tragiques vont réunir ses deux femmes qui devront unir leurs forces pour survivre et retrouver la liberté.


    J'ai encore les yeux tout bouffis d'avoir tant pleuré à la fin de ce livre. Quelle histoire touchante que celle de ses deux femmes liées par des destinées tragiques. Les personnages sont très attachants et l'histoire est très crédible. (même s'il s'agit d'une fiction) Je referme ce livre avec un grand respect pour les femmes Afghanes et l'impression d'en connaître un peu plus sur l'Afghanistan. Je n'avais pas lu les cerfs-volant de Kaboul, mais je me promets de le lire prochainement.

     


     

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